Les Droits de l’homme dans l’optique du Guide suprême
Les droits politiques des femmes en Islam
Dans l'Islam la participation politique des femmes, leur propriété et leur
présence dans les domaines politiques et sociaux, sont clairement définies :
« Ô prophète, quand les croyantes
viennent prêter serment d’allégeance qu’elles n’associent rien à Dieu, …
» (Coran : 60/12)
Les femmes prêtaient serment de fidélité au Prophète de l'Islam qui n’a pas
précisé que seuls les hommes devaient proclamer leur fidélité à l'Islam, et que
les femmes étaient forcées d'accepter ce que les hommes avaient décidé. Non, le
Prophète a exigé un serment de fidélité des femmes, à Islam, leur accord et leur
participation aux activités sociales et politiques du gouvernement islamique, et
dans ce domaine, les Occidentaux sont plus de 1300 ans en retard sur l'islam.
Le rôle des femmes dans la société
Si le pays peut, en s'appuyant sur les enseignements islamiques, informer les
femmes sur ces enseignements, les progrès du pays seront doublés. Si les femmes
s'engagent dans un domaine avec le désir de remplir leurs responsabilités, les
progrès dans ces domaines seront doubles. L’une des particularités de la
présence des femmes dans les différents domaines est que leur famille, avec
elles, est aussi impliquée. Ce n'est pas le cas pour les hommes.
Les violences envers la femme dans le milieu familial
C'est une oppression d'empêcher aux femmes l'accès à l'éducation et la science.
Il ne faut pas non plus que les responsabilités professionnelles empêchent la
femme de s'occuper des questions qui concernent sa morale, sa religion et son
épanouissement. C'est une oppression d'empêcher la femme de jouir de la totalité
de ses biens, indépendamment et à son gré.
C'est une oppression de lui imposer un mariage sans qu'elle ait choisi ou voulu
ce mari, et sans tenir compte de sa volonté et de ses désirs. C'est une
oppression d'empêcher une femme, qu'elle vive à l'intérieur du foyer avec la
famille ou qu’elle soit séparée du mari, de bénéficier de la présence et de
l'affection de ses enfants. Si une femme a des aptitudes, scientifiques,
politiques ou sociales, c’est une oppression de l'empêcher d'exercer ses
talents.
La question fondamentale de la femme
La principale question n'est pas de savoir si la femme a un emploi ou non. Le
principal est ce qui est malheureusement aujourd'hui oublié en Occident,
c'est-à-dire le sentiment de sécurité et de calme, et la possibilité développer
ses aptitudes sans être opprimée dans la société ni dans sa famille, par son
mari ou son père.
L'équilibre entre les droits de la femme et de l’homme
L'Islam est pour le développement humain. En Islam, il n'y a pas de différence
entre les femmes et les hommes. La femme et l'homme sont des êtres humains. Du
point de vue humain et divin, il n'y a pas de différence entre eux. L'Islam
défend les droits de la femme pour qu’elle ne soit pas opprimée et que l’homme
ne se considère pas comme un propriétaire. Dans la famille, il existe des droits
et des limites. L'homme a ses propres droits ainsi que la femme, et ces droits
sont justes et équilibrés.
Pour l’Islam c'est la morale, l'épanouissement des aptitudes et le respect des
responsabilités respectives qui comptent, et pour cela il faut connaître la
nature humaine. L’Islam connaît en profondeur la nature féminine et masculine.
Ce qui compte en Islam, est l'équilibre et le respect de la justice, y compris
dans les rapports entre les deux sexes. L'islam pense aussi à l'égalité des
droits, mais il se peut que les lois pour les femmes soient différentes, dans
certains cas, de celles des hommes, car la nature des femmes est différente de
celle des hommes. La plupart des réalités humaines qui existent chez l’homme et
la femme sont prises en considération dans les règles islamiques.
L'arrogance et son opposition à l'Islam, sous le
prétexte de défense des Droits de l’homme
L’objectif des ennemis de la Révolution Islamique d'Iran, dans le monde,
l’Arrogance avec les États-Unis en tête, et les autres ennemis moins importants,
est de lutter contre l'Islam. Ils sont opposés à l'Islam parce qu’il met des
limites et des obstacles aux intérêts des voleurs, parce que l'Islam chasse ces
chiens errants qui convoitent les richesses de ce pays. Ils s'opposent à l'Islam
qu'ils présentent comme l'ennemi des droits de l’homme. Leur objectif est de
ternir l'image de l’Islam dans le monde, alors que l’Islam est le premier à
défendre les Droits de l’homme. Que signifient les droits de l’homme ?
Est-ce que les Palestiniens, chassés de leur foyer par les sionistes, dans le
froid, ne sont pas des êtres humains? Ne sont-ils pas concernés eux aussi, par
ces Droits de l’homme ? La plus importante partie de la Déclaration générale des
Droits de l’homme, dont ces messieurs parlent sans cesse, n'est-elle pas la
liberté de choisir son lieu de vie ? Pourquoi sont-ils entrés dans les maisons
et chassé les propriétaires !? La Palestine n’est-elle pas la terre des
Palestiniens ? Ne sont-ils pas des êtres humains ? Aujourd’hui, qui ne comprend
pas la ruse et le mensonge des sionistes quand ils prétendent défendre les
Droits de l’homme ?
La non-violence et la violence
La non-violence et la violence sont complémentaires. Parfois il faut riposter
par la violence et parfois par la non-violence. Certains dans le monde, qui
prétendent défendre les Droits de l’homme et être partisans de la non-violence,
commettent les pires violences et les crimes les plus honteux, tout en
préconisant la douceur et la lutte contre la violence !
Parler de violence ou de non-violence de façon absolue est un débat artificiel.
La vérité est qu'il faut parfois, quand cela est nécessaire, réagir sans
indulgence et avec force, mais dans d'autres cas, il faut faire preuve de
douceur et de tolérance, les deux méthodes doivent être respectées.
Source: Khamenei.ir