Les Droits de l’homme dans l’optique du Guide suprême
La nécessité de l'information dans un régime populaire
Un régime démocratique issu du peuple, n'est pas dispensé de l'obligation
d'informer. Il faut informer le peuple, lui donner les moyens d’analyser et les
connaissances nécessaires et utiles. Le savoir et l’information, pour ce genre
de régime, sont aussi nécessaires que l'eau et l'air. C'est aussi le cas pour la
République islamique. Plus les gens sont informés, plus le régime en profite.
Par conséquent, ce régime a besoin que le peuple soit informé.
La presse dans la République islamique d'Iran
Pour la République islamique d’Iran, la presse n'est pas une affaire de
protocole. Par conséquent, le développement des titrages, la diversité et la
qualité de la presse sont les principaux soucis de cet Etat. La presse est
nécessaire et inévitable pour la société iranienne et toute société qui veut
vivre convenablement. La presse a trois tâches fondamentales : la critique et la
surveillance, l'information honnête et transparente, et les échanges d'opinion
dans la société.
Sans liberté de la presse et écrivains libres et intelligents, une société
perdra beaucoup de choses. La liberté de la presse est le signe d'une nation en
progrès et en même temps, une source de progrès. C'est la presse qui encourage
et développe en même temps, la liberté et la croissance du peuple.
La liberté d'expression et d'information est le droit inaliénable du peuple et
de la presse. Il n’y a aucun doute sur cela et c'est aussi un des principes de
la Constitution, mais à côté de cette valeur, il y a d’autres valeurs et
réalités qu’il ne faut pas sacrifier à la liberté de la presse et d'expression.
L’essentiel est de respecter la vérité et la liberté, d'avoir une presse libre
tout en évitant les inconvénients éventuels. Il faut travailler dans ce sens.
La liberté de la presse dans les régimes capitalistes
En Europe et aux Etats-Unis, il n’y a aucun journal qui n'appartienne pas aux
capitalistes ! Quel journal appartient aux couches moyennes et inférieures, pour
qu’on puisse parler d’une liberté de la presse et des classes inférieures ? Qui
sont les propriétaires des journaux sinon les cartels et les grands capitalistes
? Cela est la liberté du «capitalisme» qui parle de ce qu’il veut, honnit ou
honore celui qu’il veut, et qui contrôle l'opinion publique ! Ce n’est pas la
liberté.
Les conditions du pluralisme et de la liberté
médiatique
Le capital d'un média est la confiance qui s'obtient par le respect des valeurs
et des croyances de la majorité, le respect du régime et l'honnêteté
intellectuelle. Si les écrivains et la presse, comme l'exige la Constitution,
travaillent en faveur de l'information, de la religion et du peuple, plus ils
seront nombreux mieux ce sera.
Le devoir le plus important de la presse dans le régime
islamique
Le devoir le plus important de la presse dans le régime islamique, est la
présentation et la défense des valeurs et des objectifs poursuivis par le peuple
révolutionnaire d’Iran et le développement du niveau intellectuel et de
l'information. Actuellement et surtout après la défaite complète du Marxisme,
l’arrogance occidentale, pour étendre son hégémonie et sa domination politique
sur les nations révolutionnaires, utilise principalement des moyens et des
méthodes culturels. Le premier souci des médias doit être une lutte correcte et
multidimensionnelle contre l'invasion culturelle occidentale.
La nécessité d'une surveillance de la presse
Le but des conseils répétés à la presse et aux médias, est de leur faire prendre
conscience de leurs responsabilités faces aux problèmes qui touchent le pays. Il
ne faut pas être devenir le jouet de l'ennemi, lui faciliter la tâche, réaliser
ce qu'il veut dans les domaines intellectuels et culturels, et imposer au peuple
leur propagande par les médias et la presse. Ce serait une grande erreur, une
grande trahison si cela est fait intentionnellement et une grande faute si cela
est le résultat de notre négligence. Il faut être bien informé et faire
attention.
Par conséquent, la surveillance de la presse est un devoir et une chose
nécessaire. Cela est prévu dans la Constitution, les lois sur la presse et la
loi en générale. Sans cette surveillance, la presse ne pourra pas répondre aux
demandes et défendre les intérêts nationaux.
Certains pensent que l'opinion publique est une zone libre où ils peuvent faire
ce qu'ils veulent ! L’opinion publique n’est pas une souris de laboratoire avec
laquelle on fait ce qu’on veut, en répandant des calomnies, des mensonges, des
rumeurs et de fausses analyses, et en portant préjudice à la foi, aux sentiments
et aux croyances du peuple. Cela n'est pas juste. La surveillance de la presse
est donc nécessaire pour éviter de telles choses. C'est un devoir.
Le rejet de la passivité politique dans les questions
des Droits de l’homme
Aujourd'hui, en terme culturel et politique, les pays arrogants exigent une
passivité totale face aux idéologies occidentales. Ils créent des discussions
sur les droits de la femme, les Droits de l’homme, la Démocratie et les
mouvements de libération pour rendre les autres pays passifs et les forcer à
parler dans leur sens, c’est ce que j'appelle la passivité.
Ceux qui ne respectent pas les Droits de l’homme utilisent ce prétexte pour
mépriser les autres ! Les Etats-Unis se prétendent les avocats des Droits de
l’homme dans le monde ! Avant la guerre, les Etats-Unis considérait le
gouvernement irakien comme un gouvernement au service du terrorisme. En 1980/81
les braves soldats iraniens ont fait reculer l’ennemi baasiste qui fut obligé de
répondre par les bombardements chimiques et par des armes de destruction
massive, c’est-à-dire de commettre des crimes de guerre. A cette époque, les
Etats-Unis ont décidé de soutenir le front irakien pour qu'il puisse réaliser
ses plans contre la République islamique. Ces mêmes années, alors que le
gouvernement irakien utilisait des armes chimiques, ils supprimèrent le nom de
l’Irak de la liste des pays terroristes !
Voilà comment ils défendent les Droits de l’homme !
Les Etats-Unis et les pays arrogants sont ceux qui encouragent les violations
des Droits de l’homme partout dans le monde. Cependant, ils prétendent être les
avocats des Droits de l’homme et en font un prétexte pour écraser les nations et
les gouvernements qui veulent s'opposer à eux ! Parler de façon à les satisfaire
est une erreur et un signe de passivité face à l'ennemi.
C’est la même chose pour le cas des femmes. Après l'instauration du gouvernement
islamique, grâce à Dieu, les femmes iraniennes ont pu retrouver en grande partie
leur identité, participer à différentes activités et montrer la grandeur des
femmes musulmanes. Toutefois, ils (les ennemis) continuent de parler de
violation des droits des femmes dans la République islamique et font couler
beaucoup d’encre.
C'est l'Occident qui doit rapprocher ses opinions de celles de la République
islamique. Dans le cas des droits de la femme, des Droits de l’homme, de la
liberté et de la démocratie, ils doivent corriger leurs idées et leurs erreurs,
et s'aligner sur les enseignements islamiques. La nation iranienne a prouvé
qu’elle ne reculera devant aucune des exigences de l'ennemi ni n'abandonnera ses
principes islamiques pour le satisfaire. Ceci est une bonne façon d'agir.
La surveillance du respect des Droits de l’homme en
Iran et en Europe
Quant aux droits de l’homme, s’il y a des soucis à se faire dans ce domaine,
c’est bien dans les pays européens, et nous souhaitons que des représentants des
deux parties surveillent ce qui se passe et viennent en Iran, et nous aussi,
nous enverrons nos surveillants dans ces pays pour voir et analyser la situation
des Droits de l’homme dans leurs prisons et leurs tribunaux, et les
comportements gouvernementaux, sociaux et civiques. Cette une suggestion
raisonnable et il vaut mieux que les Européens l’acceptent. Cela facilitera les
relations entre la République islamique d'Iran et l'Occident, résoudra les
problèmes et fera disparaître les soucis.
Source: Khamenei.ir