La seconde scène de la vie du Messager était celle de son attitude et de sa conduite envers les gens. Il œuvra toujours pour instaurer l’équité au sein de la société.
Doux et affable, il se comportait toujours en toute clémence et magnanimité avec le peuple; il vivait avec le peuple, au sein de la population ; il la fréquentait; il se conduisait en ami des esclaves et des couches basses de la société, il prenait ses repas avec eux, il se montrait tolérant avec eux, le pouvoir ne le changea point, la richesse ne parvint à lui faire changer de cap; sa conduite fut la même au moment des difficultés qu’à l’époque de prospérité; en tout temps il était avec le peuple, auprès du peuple, il souhaitait l’équité pour le peuple. Lors de la bataille de Khandagh, alors que les musulmans étaient bloqués à Médine, le ravitaillement leur était coupé, ils n’avaient rien pour manger, de sorte que deux ou même trois jours, personne ne trouvait rien à manger, le Messager de Dieu creusait lui-même les fossés pour contrer l’ennemi, il participait, aux côtés du peuple, aux différents travaux, et comme les autres il endurait la faim.
* (Sermons de la prière du vendredi de Téhéran, 27 septembre 1991).