Il est recommandé de réciter cette invocation les 4 jours de fête : le jour d'Eid al-Fitr, d'Eid al-Adha, le jour d'al-Ghadir et le vendredi
Au nom d’Allah , Le Clément, Le Miséricordieux
La louange est à
Dieu, Seigneur des mondes. Que Dieu bénisse et répande abondamment Sa paix sur
notre seigneur Mohammad, Son Prophète, ainsi que sa Famille !
O mon Dieu, à Toi la louange pour [tout] ce qui s’est accompli du fait de Ton
Décret concernant Tes Proches-Amis, ceux que Tu as voulus purement pour Toi-même
et pour Ta religion
Notre Dieu, parfais mon intention par Ta Grâce, rectifie ma certitude par ce que
Tu possèdes, réforme ce qui est corrompu en moi par Ton Pouvoir
après leur avoir imposé la condition de renoncer aux degrés de ce vil et bas
monde, à ses ornements et à ses fioritures
qu’ils eurent accepté cette condition de Ta part et qu’en cela Tu connus d’eux
un fidèle respect, si bien que Tu les agréas, que Tu les rapprochas, que Tu leur
fit l’hommage d’un sublime renom et d’un illustre éloge,
que Tu fis descendre Tes anges auprès d’eux, que Tu les ennoblis par Ta
révélation, que Tu les honoras du don de Ta science, et qu’[ainsi] Tu en fis la
voie qui mène à Toi et le moyen d’accès à Ta satisfaction:
l’un que Tu installas en Ton Jardin de Paradis, jusqu’au moment où Tu l’en fis
sortir ; l’un que Tu portas en Ton arche et sauvas de la perdition, par Ta
miséricorde, en compagnie de ceux qui, avec lui, avaient la foi
l’un que Tu pris pour Ton ami intime, et qui Te demanda un Témoin d’honneur
parmi les derniers [hommes], et Toi, Tu l’exauças et Tu en fis ‘Alî
l’un à qui Tu parlas depuis un arbre, en vérité, et pour lequel Tu fis, de son
frère, une aide et un second
l’un que Tu fis naître sans qu’il ait eu de père, à qui Tu accordas les preuves
évidentes et que Tu assistas de par l’Esprit de Sainteté
A chacun [d’eux], Tu donnas une Loi et traças une voie, et Tu choisis pour lui
des Successeurs nommés, dépositaires vigilants succédant l’un à l’autre, époque
après époque,
pour maintenir Ta religion et servir d’Arguments envers Tes serviteurs, afin que
la vérité ne cesse d’être établie, que sur ceux qui la suivent l’erreur n’ait
point d’emprise
et que nul n’aille dire : « Que n’as-Tu envoyé vers nous un messager venant
[nous] avertir et établir pour nous un signe qui [nous] guide
de sorte que nous aurions suivi Tes [versets et Tes] signes avant que de
connaître opprobre et infâmie jusqu’au moment où Tu fis aboutir la chose à Ton
bien-aimé
Mohammad, choisi pour son âme bien née, Dieu le bénisse lui et les siens. Il fut
alors, conformément au choix que Tu en avais fait, le seigneur de Tes créatures
et l’élite de Tes élus, le meilleur de [tous] ceux que [jamais] Tu choisis, le
plus noble de ceux à qui Tu te fias. Tu lui donnas précellence sur Tes [autres]
Prophètes
et l’envoyas auprès des [hommes et des djinns, les] deux êtres de poids parmi
Tes serviteurs. Tu lui assujettis Orients et Occidents, lui soumis le Borâq et
l’éleva au ciel
lui confias la science de [tout] ce qui fut et de ce qui sera jusqu’à
disparition de [cette] création. Tu lui donnas ensuite l’aide de la frayeur [que
Tu jetais au cœur de ceux qui l’assaillaient] ; Tu l’entouras de Gabriel, de
Michaël et d’anges éminents
et [puis] Tu lui promis de faire prévaloir sa religion sur toute religion, n’en
déplaise aux associateurs [qui adorent autre chose avec Toi]. Cela après lui
avoir assigné une place d’honneur au sein de sa famille
et après leur avoir donné, à lui ainsi qu’à eux, « le premier temple établi pour
les gens, celui qui se trouve à Bakka, bénédiction et guidance pour les [peuples
du] monde
en lui se trouvent des signes [qui sont des] preuves évidentes, la station
d’Abraham ; celui qui y pénètre se trouve en sûreté. Tu dis [aussi] : « Dieu ne
veut autre chose, ô Gens de la Demeure, qu’écarter de vous la souillure et vous
purifier totalement »
et Tu fis de l’affection pour eux la rétribution de Mohammad, que Tes
bénédiction soient sur lui et les siens, en disant dans Ton Livre : «Dis : Je ne
vous en demande point de rétribution, si ce n’est l’affection pour [ma] proche
parenté»
[à quoi] Tu ajoutas : « Ce que je vous ai demandé comme rétribution, c’est pour
vous », disant [pour terminer] : « Je ne vous en ai demandé nulle rétribution,
sauf [si] quelqu’un veut s’engager dans une voie [le conduisant] vers son
Seigneur »
de sorte qu’ils furent, eux, la voie qui mène à Toi et le chemin de Ta
satisfaction
Alors, à la fin de ses jours, il établit en tant que guide [celui qui était] son
walî, le fils d’Abû Tâleb, ‘Alî, que Tes Bénédictions soient sur eux et leur
famille, lui-même ayant été celui qui avertit et chaque peuple ayant son guide
Il proclama ainsi, devant la foule rassemblée, que « celui dont je fus le
maître, ‘Alî [aussi] en est le maître
O mon Dieu, soit l’ami de qui en est l’ami, l’ennemi de son ennemi, soutiens
celui qui le soutient et abandonne qui l’abandonne ! ». Il déclara aussi : «
Celui dont je fus le Prophète, ‘Alî en est l’Emir »
et dit encore : « Nous sommes, ‘Alî et moi, d’une [origine et d’une] souche
unique, tandis que tous les autres sont de souches multiples ». Il le mit dans
la position qui était celle d’Aaron par rapport à Moïse
lui disant que « tu es à moi ce qu’Aaron fut à Moïse, si ce n’est qu’après moi,
il n’est point de Prophète ». Il lui fit épouser sa fille, Dame des femmes de
tous les mondes
et lui rendit licite de [faire en] sa mosquée ce qu’il était licite pour
lui-même [d’y faire], fermant toutes les portes [et accès privatifs] à
l’exception du sien. Puis il lui confia sa science ainsi que sa sagesse et
déclara : « Je suis la cité de science, ‘Alî en est la porte »
qui donc convoite la cité ainsi que la sagesse, qu’il vienne par sa porte ».
Et puis il dit [encore] : «Tu es mon frère, mon successeur désigné, mon héritier
; tu es la chair de ma chair et le sang de mon sang
être en paix avec toi, c’est l’être avec moi-même, et te faire la guerre, c’est
me la faire à moi. La foi imprègne ta chair et ton sang comme elle imprègne ma
chair et mon sang, et tu sera demain celui qui me remplace auprès de [mon]
Bassin [qui est au Paradis].
C’est toi qui acquittes mes dettes et exécutes mes promesses, et au Paradis, tes
fidèles, les visages rayonnants de blancheur, m’entoureront dans des tribunes de
lumière et seront mes voisins
Et sans toi, ô ‘Alî, on n’aurait pas pu reconnaître, après moi, les gens de foi
».Il fut donc, après lui, guidance contre l’égarement, lumière contre
l’aveuglement, la voie droite de Dieu et Sa corde solide.
Nul ne le précédait, ni dans la parenté par un plus proche lien, ni dans la
religion par quelque antécédent, ni n’approchait de lui en quelqu’une vertu : il
emboîtait le pas au Messager [de Dieu], Dieu les bénisse eux et les leurs.
Il combattait pour l’interprétation et, par rapport à Dieu, il ne faisait point
cas du blâme des censeurs : pour Lui, il décima les rangs des seigneurs des
arabes, qui ne purent se venger, il tua leurs champions, assaillit leurs
brigands
et laissa dans leurs cœurs des haines nées à Badr, Khaybar et Honayn, et [bien]
d’autres [batailles]. Ils nourrirent ainsi envers lui un sentiment hostile et
n’eurent point de cesse que de lui faire front, jusqu’à ce qu’il combatte ceux
qui violèrent leur pacte ainsi que les iniques et puis les hérétiques.
[Enfin], lorsqu’il mourut, tué par le plus misérable parmi les derniers hommes,
qui suivait le plus misérable parmi les premiers hommes, on ne se conforma point
à l’ordre qu’avait donné le Messager de Dieu, Dieu le bénisse lui et les siens,
à propos des guides succédant aux guides.
La communauté s’obstinait à le détester, unanime à léser ceux de sa parenté et à
proscrire ses enfants, à l’exception d’une minorité restée fidèle, au respect de
la vérité en ce qui les concerne.
Les uns furent tués, les autres captivés, d’autres encore, proscrits…La destinée
fit s’accomplir en eux ce pour quoi l’on espère fort belle récompense,
car la terre est à Dieu : Il la fait hériter à qui il veut d’entre Ses
serviteurs, et [puis] le dénouement est pour les vertueux.
«Gloire à notre Seigneur : en vérité, ce que promet notre Seigneur est bien
chose accomplie » « Dieu ne viole pas Sa promesse » « Il est le Tout-Puissant et
Sage ».
Que l’on verse des pleurs et que l’on se lamente sur les nobles figures des Gens
de la Demeure de Mohammad et de ‘Alî, Dieu les bénisse eux et les leurs !
Que l’on fonde en larmes pour eux et que l’on crie, que l’on gémisse et que l’on
hurle !
Où est Hasan ? Où est Hosayn ? Où sont [donc] les fils de Hosayn, homme de bien
après homme de bien, véridique après véridique ?
Où est la voie après la voie ? Où est l’élite après l’élite ? Où [donc] sont les
soleils levants ? Où sont les lunes éclatantes ? Où sont les étoiles brillantes
?
Où sont les fondements du savoir, les étendards de la religion ? Où [donc] est
la Grâce de Dieu qui ne fait point défaut de la Famille guide ? Où est celui que
[Dieu] a préparé pour exterminer les injustes ?
Où est celui que l’on attend pour redresser les inégalités et les disparités ?
Où est celui que l’on espère pour mettre fin à l’exaction et à l’abus ? Où est
celui qui est précieusement gardé pour rénover les prescriptions divines et les
pratiques prophétiques ?
Où est celui qui a été choisi pour restaurer la religion et la Loi révélée ? Où
est celui que l’on espère pour vivifier le Livre et [rétablir] ses normes ? Où
est celui qui redonnera vie aux caractères de la religion et à ses partisans ?
Où est celui qui brisera le pouvoir des méchants ?
Où est le destructeur des monuments de l ’associationnisme et de l’hypocrisie ?
Où est celui qui anéantira les partisans de l’impiété, de la désobéissance et de
la rébellion ? Où est celui qui coupera les branches de l’erreur et de la
dissension ?
Où est celui qui fera disparaître les traces des passions et de la déviation ?
Où est celui qui tranchera les rets de l’imposture et du mensonge ? Où est celui
qui anéantira les insolents et les récalcitrants ?
Où est celui qui exterminera les obstinés du refus, les fauteurs d’égarement et
les faiseurs d’hérésie ? Où est celui qui viendra pour relever les amis et
rabaisser les ennemis ? Où est celui qui fera l’unisson autour de la vertu ?
Où [donc] est le seuil de Dieu par lequel on vient à Lui ? Où est la face de
Dieu vers où se tournent les amis ? Où est la corde tendue entre la terre et le
ciel ?
Où est celui à qui revient le jour de la victoire et qui fera flotter la
bannière de la guidance ? Où est celui qui réunira le petit groupe des gens de
bien, qui font l’objet de la satisfaction divine ? Où est celui qui tirera
vengeance pour les Prophètes et les fils des Prophètes ?
Où est celui qui vengera le sang [versé par le martyr] tué à Karbalâ’ ?
Où est celui qui, avec l’aide divine, triomphera de ceux qui le harcèleront
d’injustices et de mensonges ? Où [donc] est le désolé sans recours dont les
Bénédictions sont exaucées ?
Où [donc] est le premier parmi les créatures, qui est toute piété, [qui est]
toute vertu ? Où est le fils du Prophète choisi, le fils de ‘Alî l’agréé, le
fils de Khadîdja la splendide, le fils de Fâtima la sublime ?
Je donnerais père et mère en rançon pour ta vie, et moi-même pour te défendre et
te servir de bouclier, ô fils des hommes rapprochés ! O fils des nobles et
grandes âmes!
O fils des guides bien guidés ! O fils des âmes les mieux trempées ! O fils des
plus nobles sommités !
O fils des bons et purifiés ! O fils des meilleurs bienfaiteurs ! O fils des
plus magnanimes généreux !
O fils des lunes éclatantes ! O fils des flambeaux lumineux ! O fils des astres
flamboyants !
O fils des étoiles brillantes ! O fils des chemins évidents ! O fils des
étendards étincelants !
O fils des sciences parfaites ! O fils des notoires pratiques prophétiques ! O
fils des caractères [de la religion] transmis de manière authentique !
O fils des miracles [réellement] existants ! O fils des indications manifestes !
O fils de la droite voie !
O fils de « l’immense nouvelle » ! O fils de celui qui est, dans la Mère du
Livre, auprès de Dieu, sublime et sage ! O fils des signes et preuves évidentes
!
O fils des indications apparentes ! O fils des preuves formelles et éclatantes !
O fils des arguments éloquents !
O fils des grâces abondantes ! O fils de « TâHâ » et des « signes solides » ! O
fils de « YâSîn » et des « zéphyrs » !
O fils du « Mont » et des « coursiers » ! O fils de celui qui « s’approcha, puis
resta en suspens, si bien qu’il fut à la distance de deux arcs ou plus près »
l’approche et la proximité se faisant par rapport au sublime Très-Haut !
Si seulement je savais où s’est arrêtée ton errance et quel sol, quelle terre te
porte !
Est-ce à Radwâ ou bien ailleurs, ou bien à Dhû Towâ ? Il me pèse de voir les
créatures lors qu’on ne te voit point, que je n’entends de toi ni murmure ni
confidence !
Il me pèse que tu sois dans l’épreuve et non moi, et que tu n’entendes de moi
point de cri ni de plainte !
Que ma vie soit donnée pour toi, ô absent qui ne nous a pas quitté ! Que ma vie
soit donnée pour toi, ô exilé qui ne nous a pas laissé !
Que ma vie soit donnée pour toi, désir auquel aspire tout fidèle enamouré, homme
ou femme, qui évoque ton souvenir et se sent pris de nostalgie !Que ma vie soit
donnée pour toi, dont l’honneur indéfectible ne saurait être surpassé !
Que ma vie soit donnée pour toi, dont la gloire immémoriale ne souffre aucune
rivale ! Que ma vie soit donnée pour toi, dont les grâces ancestrales n’ont rien
de comparable !
Que ma vie soit donnée pour toi, dont la juste noblesse ne connait point d’égale
!
Jusqu’à quand, seigneur, serais-je ainsi en désarroi à ton propos, oui, jusqu’à
quand ?
Et avec quels mots te louer et t’adresser mes confidences ?
Il me pèse que l’on me réponde et me tienne des propos plaisants, et non à toi.
Il me pèse que je te pleure pendant que le commun des hommes t’abandonnent.
Il me pèse qu’arrive à toi plutôt qu’à eux ce qui t’arrive. Y a-t-il quelqu’un
pour m’aider, pour qu’en sa compagnie je prolonge mes pleurs et mes lamentations
?
Y a-t-il un cœur désolé, que je compatisse avec lui dans sa désolation,
lorsqu’il se trouve seul ? Et y a-t-il un œil tourmenté par la peine, que mon
œil compatisse avec lui dans sa peine ?
Y a-t-il, ô fils d’Ahmad, moyen d’aller à toi et de te rencontrer ? Ce que nous
vivons aujourd’hui finira-t-il par une rencontre avec toi, de sorte que nous
connaîtrons le bonheur ?
Quand irons-nous nous abreuver à tes abondantes aiguades, si bien que nous
n’aurons plus soif ? Quand profiterons-nous de ta douce et bonne eau ?
La soif a déjà bien duré ! Quand viendrons-nous te voir matin et soir, que nos
yeux soient consolés ? Quand nous verras-tu et quand te verrons-nous arborant
l’étendard victorieux ?
Serons-nous là, autour de toi, quand tu seras l’Imam du monde, que tu auras
rempli la terre de justice et fait subir aux ennemis humiliation et châtiment
que tu auras anéanti les séditieux et ceux qui nient la vérité, exterminé les
arrogants et extirpé l’engeance des injustes, et nous de dire : « la louange est
à Dieu, Seigneur de l’univers ».
O mon Dieu, c’est Toi seul qui dissipe afflictions et épreuves, et c’est de Toi
que je demande l’aide : à Toi donc de m’aider, car Tu es le Seigneur de ce monde
comme de l’autre monde !
Toi qui est le secours de qui appelle à l’aide, secours donc Ton humble
serviteur éprouvé ! Toi qui es tout-puissant, fais lui voir son seigneur, efface
grâce à lui sa peine et son chagrin, et apaise sa soif
Toi qui domine sur le Trône, Toi vers qui tout retourne et aboutit finalement
O mon Dieu, nous sommes, nous, Tes humbles serviteurs soupirants après Ton
Proche-Ami, qui les fait se ressouvenir de Toi et de Ton Prophète
Tu l’as créé pour nous comme refuge et sauvegarde, Tu l’as placé pour nous comme
tuteur et comme abri, et pour ceux de nous qui ont foi, Tu l’as établi comme
Imam.
Transmets-lui donc, de notre part, des souhaits de vie et de paix et augmente
par là, Seigneur, l’honneur que Tu nous fais ! Etablis-nous et fais nous résider
là même où il réside
et accomplis Ta grâce en le mettant à notre tête jusqu’à ce que Tu nous amènes
en Tes jardins de Paradis en compagnie des martyrs, Tes sincères amis
O mon Dieu, prie sur Mohammad et la famille de Mohammad ! Prie sur son aïeul
Mohammad, Ton messager et le Messire aîné
et sur son père, Messire puîné ; sur son aïeule, suprême Juste, Fâtima fille de
Mohammad, que Dieu prie lui et les siens et leur donne la Paix
sur ses pieux aïeux, qui sont Tes élus, et sur lui même, en répandant sur eux
les meilleures Bénédictions, les plus complètes, les plus parfaites, les plus
durables, les plus amples et les plus copieuses que Tu aies jamais répandues sur
l’un de Tes élus
et sur l’élite de Tes créatures ! O mon Dieu, répand sur lui des Bénédictions
sans nombre, s’accroissant à jamais sans connaître de fin !
Par lui, ô mon Dieu, anéantis la vanité et relève la vérité ! Par lui, accorde
la victoire à Tes proches-amis et avilis Tes ennemis!
O mon Dieu, établis entre lui et nous un lien qui nous amène en compagnie de ses
ancêtres et mets-nous au nombre de ceux qui s’accrochent à eux et restent dans
leur ombre !
Aide-nous à nous acquitter des droits qui lui sont dus, à nous évertuer de bien
lui obéir et à bien nous garder de lui désobéir ! Accorde-nous son agrément
et fais-nous don de sa bonté, de sa miséricorde, de ses Bénédictions et de son
bien, par quoi nous gagnerons Ton immense miséricorde et un triomphe auprès de
Toi !
Fais que, grâce à lui, nos Bénédictions soient agréées, nos péchés pardonnés et
nos demandes exaucées ! Fais que soient abondantes, grâce à lui, les
subsistances dont Tu nous pourvois
que nous soient épargnés les soucis et que soient contentés nos besoins ! Tourne
vers Nous Ta noble face, accepte ce que nous faisons pour nous rapprocher de Toi
et pose sur nous un regard plein de miséricorde grâce auquel nous irons parfaire
l’estime dont Tu nous honores, et puis, de grâce, ne le détourne pas de nous !
Donne-nous de boire à sa coupe et de sa main l’eau du Bassin de son aïeul, Dieu
le bénisse lui et les siens, que nous soyons désaltérés, en toute aise et
plaisir, au point que notre satiété ne laisse plus place à la soif,
Toi le plus miséricordieux de tous les miséricordieux !
Et notre ultime prière, Louanges à ALLAH, Seigneur des mondes