Dépenser son argent pour plaire à Allah et implorer Ses Bénédictions s'appelle "
Charité ".
La charité est l'un des facteurs qui aident à la dissolution équitable de la
richesse et à l'éradication de la pauvreté. L'aumône peut être donnée à des
individus ou dans des buts charitables. La distribution de l'aumône des
institutions charitables dans le cadre de programmes bien étudiés et sous le
contrôle de gens pieux est un bon moyen d'aider les pauvres.
Le don de la charité est hautement recommandé dans le Coran et la Sounnah et la
récompense pour les actes charitables est grande.
Bien que tout, y compris les propriétés financières de chacun, appartient en
réalité à Dieu, le Coran présente le don de charité comme un prêt à Dieu :
« Quiconque fait
à Allah un prêt sincère, Allah le Lui multiplie, et il aura une généreuse
récompense » (57 :11).
En plus des dons volontaires, il y a certains types de charité qui sont
obligatoires.
Par exemple, l’une des aumônes est
la Zakàt, une taxe de richesse d’un petit pourcentage (habituellement 2,5 %).
Payer la Zakàt n’est pas un don pour les pauvres, mais plutôt leur droit qui
doit être respecté.
« Et dans leurs
biens, il y avait un droit au mendiant et au déshérité »
(51 :19).
L'Imam Ali (Psl) a dit aussi :
Dieu, Le Glorifié, a attribué la part du démuni dans le gain du riche. Par
conséquent, à chaque fois que les démunis vivent dans la faim, c’est parce que
des riches ont réfusé de partager leurs parts.
Ceux dont les possessions d’une certaine quantité de blé, d’orge, de dates, de
raisins, d’or, d’argent, de chameaux, de vaches et de moutons dépassent un seuil
déterminé, doivent payer la zakat annuellement aux moins fortunés parmi les
parents (famille), les orphelins, les démunis, aux voyageurs etc.
La zakat peut être utilisée pour la
nourriture, l’hébergement des sans logis, l’éducation, les soins médicaux,
l’orphelinat ainsi que d’autres services sociaux.
Il faut remarquer, que dans de nombreux versets du Coran, le paiement de la
Zakat arrive immédiatement après l’ordre d’accomplir la prière, comme un signe
de foi et croyance en Dieu.
Payer la Zakat est un acte d’adoration, il doit donc être accompli pour le seul
plaisir de Dieu. Ainsi, non seulement cela aide les nécessiteux et contribue à
l’établissement de la justice et du développement social, mais cela purifie
aussi l’âme de celui qui paye.
Le Coran dit :
« Prélève de
leurs biens une aumône par laquelle tu les purifies et les bénis, et prie pour
eux » (9 :103)
Le Khoms : En langue arabe, le Khoms veut dire littéralement un cinquième. C’est
une taxe de 20% sur le bénéfice net réalisé dans l’année. A la fin de l’exercice
fiscal, on doit payer 20% du gain final, après déduction des dépenses
commerciales et ménagères.
L’obligation de payer le Khums a
été mentionnée dans le Coran :
« Et sachez que,
de tout butin que vous avez ramassé, le cinquième appartient à Allah, au
messager, à ses proches parents, aux orphelins, aux pauvres, et aux voyageurs
(en détresse), si vous croyez en Allah et en ce que Nous avons fait descendre
sur Notre serviteur (Mohammad) » (8 :41)
Selon la jurisprudence chiite, la moitié du Khoms appartient au douzième imam,
le survivant de la famille du Prophète et son successeur, et l’autre moitié aux
descendants pauvres du Prophète, appelés « sayyids ».
Le Khoms doit être utilisé sous le contrôle des autorités religieuses chiites (marji’ al-taqlid), c’est-à-dire le grand juriste (Ayatoullah) qui est suivi en matière de pratiques religieuses.
C’est pour s’assurer que cela est utilisé de telle sorte que l’Imam al-Mahdi en est satisfait. La portion appartenant à l’Imam est en général utilisée pour les séminaires islamiques et autres projets éducationnels tels que la publication de livres utiles, ou construction de Mosquée, centre islamique et écoles.