- Je ne vois en la mort qu'un bonheur et en la vie parmi les injustes qu'une
angoisse.
- Les gens sont les esclaves de cette vie alors qu'ils tâtent à peine la
religion. Ils continuent à garder cette dernière tant qu'elle leur rapporte du
bien, mais dés qu'ils sont touchés par l'épreuve, les religieux deviennent
rares.
- Si vous n'arrivez pas à être de bons croyants alors au moins soyez des hommes
libres.
-«Nous sommes le Parti de Dieu, lequel sera vainqueur, et nous sommes les plus
proches parents du Messager de Dieu et les membres pieux de sa famille. Nous
formons l'un des Deux Poids, ceux-là mêmes que le Prophète a placés après le
Livre de Dieu...».
-«Dieu est content de celui dont nous sommes contents, nous les Ahl al-Bayt (la
famille du Prophète)... Car nous savons patienter devant l'épreuve à laquelle IL
nous soumet..., et IL nous en récompense de la récompense que méritent ceux qui
savent patienter».
-Se rendant au tombeau du Prophète avant de quitter Médine par refus de prêter serment d'allégeance au Califat illégal de Yazid, l'Imam al-Hussein dit :
«Ô mon
Dieu! ici se trouve le tombeau de Ton Prophète, et je suis le fils de la fille
de Ton Prophète. Tu sais ce qu'il m' arrive. Ô mon Dieu! J'aime le bien et je
renie le mal. Je Te demande, Ô Toi qui es plein de majesté et de munificence,
par ce tombeau et celui qui y gît, de ne me faire faire que ce qui Te satisfait
et satisfait Ton Prophète».
-«Nous sommes la famille du Prophète, le métal du Message et le lieu de
fréquentation des Anges. C'est par nous que Dieu a débuté (le Message) et c'est
par nous qu'IL (l') a parachevé. Par contre, Yazid est un libertin qui ne cache
pas son libertinage, un alcoolique et un assassin de l'âme innocente que Dieu a
interdit de tuer. Quelqu'un comme moi ne saurait donc prêter serment
d'allégeance à quelqu'un comme lui».
-Rappelant aux Musulmans leur devoir de s'opposer à Yazid, l'Imam al-Hussein dit :
«Ô gens! Le Messager de Dieu a dit: Celui qui voit un Sultan injuste qui rend
légal ce que Dieu a interdit, qui transgresse le pacte qu'il a conclu devant
Dieu, qui dévie la Sunna du Messager de Dieu, qui agresse les Musulmans et
commet des péchés contre eux, sans qu'il s'oppose à lui (à ce sultan) ni par une
parole ni par une action, Dieu lui réservera obligatoirement le même traitement
qu'IL réserve à ce sultan».
- L'Imam al-Hussein rappelant les qualités requises pour le dirigeant Musulman :
«J'en jure par ma religion : L'Imam ne peut être que celui qui gouverne selon le
Livre, qui établit, l'équité qui a pour religion la Religion Vraie, qui s'en
tient scrupuleusement aux prescriptions de Dieu...»
- Consterné par l'attitude passive des Musulmans face à la situation corrompue sous le califat de Yazid, I'Imam al-Hussein affirma à ses compagnons sa détermination de poursuivre jusqu'au bout sa Révolution :
«Il nous est arrivé ce
que vous pouvez vous-mêmes constater. Le monde a changé, s'est renié, et le bien
s'est éclipsé... Il n'en reste que quelques égouttures pareilles aux égouttures
d'un verre d'eau vidé, et la vilenie, comme dans un pâturage insalubre. Ne
voyez-vous donc pas qu'on néglige le vrai et qu'on ne s'interdit plus
réciproquement le faux? Que le fidèle pieux s'attache à rencontrer son Seigneur
en étant sur le bon chemin. Car je ne vois la mort que comme un bonheur, et la
vie avec les injustes que comme une source d'ennui et de lassitude».
- Al-Hussein, arrivé sur le lieu prédit de son martyre, dit à ses compagnons :
«Ô mon Dieu! je me protège auprès de Toi de l'affliction et du malheur.
Et ajoute : «C'est un lieu d'affliction et de malheur. Descendez de vos
montures. C'est ici le terme de notre voyage, le lieu de l'effusion de notre
sang et la place de nos tombeaux. C'est ce que m'a dit mon grand-père, le
Messager de Dieu».
- L'Imam al-Hussein, abandonné par les Kûfites et encerclé par l'armée omayyade :
«Ô mon Dieu! Toi à qui je me confie chaque fois que je subis une affliction,
et en qui je mets mon espoir chaque fois que je suis dans l'adversité. Je me
suis confié à Toi pour toutes les épreuves que j 'ai subies. Combien de soucis -
devant lesquels le coeur s'affaissait, les solutions manquaient, l'ami
s'éclipsait et l'ennemi se réjouissait - que je t'avais confiés (parce que mon
amour est dirigé vers Toi exclusivement) n'as-Tu pas dissipés? Tu es donc pour
moi, le Maître de tout bienfait, l'auteur de toute bienfaisance et l'objet de
tout désir».
-Préférant la mort à la soumission au pouvoir déviationniste de Yazid, l'Imam al-Hussein s'écria au visage de ses bourreaux :
«Par Dieu je ne me rends pas à
vous comme un humilié, ni ne me soumets comme un esclave».
- «La véracité est puissance, le mensonge est impuissance, la confidence est Dépôt, le voisinage est parenté, le secours est aumône, le travail est expérience, le bon caractère est culte, le silence est ornement, l'avarice est pauvreté, la générosité est richesse, la compassion est quintessence».
- «La raison ne se perfectionne qu'en suivant le vrai».
- Lors de l'annonce de son soulèvement contre Yazid Ibn Mu'awiya:
«Je ne me suis pas soulevé de gaieté de coeur, ni pour une quelconque
insatisfaction personnelle, ni par subversion ni injustement. Je me suis soulevé
pour réformer la Umma de mon grand-père, le Messager de Dieu, pour commander le
bien et interdire le mal, et pour suivre les traces de mon grand-père et de mon
père...»