Les quelques étoiles, les galaxies d’Achoura se battaient sous le ciel brûlant
de la mi-journée avec patience et amour. La fatigue, la poussière, le vacarme
des épées se disputaient un champ de bataille où dans chaque coin se trouvait un
corps rougi de sang de martyre.
A ce moment, Abu Tamãmeh Amro ben Abdollãh Sãedi va voir l’Imam et lui dit:
" longue vie à toi! Ce groupe s’approche de plus en plus, je jure au nom de Dieu que je ne te laisserai pas mourir avant que je ne sois tué moi-même. J’ai hâte de visiter mon Dieu. C’est l’heure de faire la prière".
L’Imam al-Hussein (Psl) leva la tête et regarda le ciel. Le soleil caché par la
poussière au milieu du ciel confirmait que c’était bien l’heure de la prière du
midi.
L’Imam s’adressant à Abu Tamãmeh dit: " tu me rappelles l’heure de la prière. Que Dieu t’accepte parmi ceux qui font la prière et le rappellent. Oui! C’est l’heure de la prière! "
L’Imam (Psl) a dit: " dis-leur de nous laisser tranquilles pour qu’on
accomplisse notre prière "
Abou Mokhnaf dit: "l’Imam a dit à Abou Tamãmeh de faire l’appel à la prière et
s’adressant à Omar Saad, l’Imam dit : "honte à toi, fils de Saad! As-tu
oublié les rituels de l’Islam? Pourquoi n’arrêtes-tu pas la guerre qu’on puisse
faire la prière et y retourner ensuite?"
En réaction à la demande de cessez-le-feu pour que l’armée de l’Imam al-Hussein
(Psl) fasse la prière, Hasin ben Tamim cria: "cette prière n’est pas acceptée! "
Habib ben Mazaher répondit: " tu prétends que la prière faite par la famille du Prophète (Psl) n’est pas acceptée, mais de toi qui es toujours saoul, elle le serait?! "