Par [la grâce] du nom de Dieu le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux
Mon Dieu, je n’ai pas d’intermédiaire auprès de Toi que Ta bienveillante
Compassion, je n’ai d’entremise auprès de Toi que les bienfaits de Ta
Miséricorde et l’intercession de Ton Prophète, Prophète de la Miséricorde et
Sauveur de la nation du tourment, aussi, fais en sorte qu’ils soient, tous deux,
une cause de l’obtention de Ton Pardon, et (rends-les) un moyen pour gagner Ton
Agrément.
Déjà, mon espoir s’est logé dans l’enceinte sacrée de Ta Magnificence, mon
ambition a fait halte dans la cour de Ta Générosité, alors, réalise en Toi mon
espoir, achève en bien mon action, admets-moi au nombre des Elus que Tu as
établis au cœur de Ton Jardin, que Tu as hébergés dans la maison de Ta Noblesse,
dont les yeux se sont réjouis à Ta Vue le jour de Ta Rencontre, à qui Tu as
donné en héritage les demeures de la Loyauté, dans Ton Entourage.
O Celui en dehors de qui les visiteurs ne trouvent pas de meilleur accueil, ô
Celui en dehors de qui ceux qui sont intentionnés [vers Lui] ne trouvent pas de
plus miséricordieux, ô le Meilleur de celui avec qui s’est isolé le solitaire, ô
le plus Compatissant de celui auprès de qui le banni a trouvé asile.
Vers la largesse de Ton Pardon, j’ai tendu les bras, aux pans de Ta Générosité,
j’ai accroché mes mains, alors, ne me réponds pas par la privation, ne m’éprouve
pas par la déception et la perte, ô Celui qui entend les invocations, ô le plus
Miséricordieux de ceux qui font miséricorde !