Le dernier vendredi du mois de Ramadan, baptisé ''journée mondiale d'al-Quds'' a pour le seul message la nécessité de l'unité entre les musulmans et celle de leur action collective en vue de libérer la noble Qods et la mosquée d'Al Aqsa du joug des occupants.
Ce fut en 1980 que le défunt fondateur de la RII, l'imam Khomeyni a choisi de marquer le calendrier islamique par une journée baptisée du nom de la noble Quds pour que la Palestine revienne au-devant de la scène et que l'Oumma islamique réoriente son intérêt vers une question qui constitue la racine de tous ses problèmes.
Selon Mohamad Ali Mohtadi, spécialiste des questions du Moyen Orient, la décision de l'Imam répondait à un seul souhait, celui d'un dirigeant visionnaire qui cherchait à faire transcender les clivages inter islamiques, a unir les rangs des musulmans . Si les modalités de la formation d'un état palestinien faisait et fait encore débat au sein des pays arabes et islamiques, l'émancipation de la ville de Qods, en tant que première qibla des musulmans, est une nécessité à laquelle croient tous. Pour l'imam Khomeyni, la libération de la Palestine ne pouvait se finaliser sans celle d'al-Quds. Et quelle meilleure occasion pour ce noble objectif que le mois de Ramadan!
La journée mondiale d'al-Quds est doublement symbolique : elle incarne d'une part la cohésion de l'Oumma autour d'une seule et unique cause, celle de la Palestine et ce, dans un mois béni pour tous les musulmans, un mois de prière, d'invocation, de purification, de rapprochement de Dieu. Le poids symbolique d'al-Quds se révèle encore d’avantage au regard de l'impératif que représente pour tous les palestiniens, quelle que soit leur appartenance politique, le fait de créer un état indépendant avec pour capitale la noble Qods. Soixante années après l'occupation de la Palestine, ces habitants continuent d'affirmer qu'ils ne renonceraient à aucun prix à Beytol-moghadas et à la ville d'al-Quds.
En 1948, le régime sioniste a occupé la partie occidentale d'al-Quds avec pour objectif d'y installer les immigrés juifs et d'en effacer l'identité islamique. Aujourd'hui, quelques 60 ans plus tard on peut dire que cet objectif est bel et bien réalisé. L'œuvre de purification ethnique menée tout au long de ces années, la mise en errance de quelques 80.000 palestiniens vivant dans les villages avoisinants (Lafteh, Deyr Yassin, Ein Karam, Al Malehe) ont fini par judaïser Beytolmoghadas occidental (la maison sacrée). C'est sur les ruines des maisons palestiniennes que sont dressés aujourd'hui, des ministères et le parlement sionistes ainsi que certains des plus grands hôtels et bâtiments publics.
La partie orientale de Beytolmoghadas a été occupée à son tour en 1967, lors de la guerre des six jours avant d'être annexée par le régime occupant au nom d'un plan baptisé ''renforcement de Beytolmoghadas''.
Après ces deux étapes successives, Israël a proclamé Beytolmoghadas sa capitale éternelle et son premier ministre de l'époque, Isaac Rabin, a affirmé ne pas avoir l'intention de négocier ce statut, même en cas de signature d'un accord avec les Palestiniens. Et effectivement, les accords de 1993 d'Oslo évitaient soigneusement d'évoquer la question. Mais, la judaïsation de la ville ne se limitait pas à son occupation. Il s'agissait surtout d'en détruire le caractère islamique, d'en changer le tissu démographique. Le Cheikh Wayed Salah, le dirigeant du mouvement islamique de la Palestine, exprime ses inquiétudes : il met en garde contre les efforts inlassables de Tel-Aviv censés vider, à l'horizon 2020, le vieux quartier de tous ses habitants palestiniens et de judaïser la totalité de Beytolmoghads jusqu'en 2050.
Or face à cette stratégie rampante, les arabes en particulier et les musulmans en général ne semblent être prémunis. Dans le passé, les régimes arabes s'employaient à boycotter économiquement, politiquement et militairement Israël. Mais aujourd'hui cette ligne de conduite ne semble plus être suivie par les arabes : l'OLP qui devrait être le porte-étendard de la lutte armée contre le régime sioniste a déposé les armes et reproche même à ses frères palestiniens leur intérêt grandissant pour la résistance.
C'est une vérité que la cause palestinienne n'est plus aujourd'hui fédérateurs : les pays arabes refusent non seulement leur aide aux palestiniens mais se livrent à toute sorte de coopération avec Israël et les Etats-Unis. Bref ils ont abandonné à leur sort, tout un peuple qui lutte non seulement pour sa survie mais aussi pour celle de tous les musulmans.
La journée d'al-Quds est entre autres la dénonciation de cette grande et regrettable félonie.
Ce fut en 1980 que le défunt fondateur de la RII, l'imam Khomeyni a choisi de marquer le calendrier islamique par une journée baptisée du nom de la noble Quds pour que la Palestine revienne au-devant de la scène et que l'Oumma islamique réoriente son intérêt vers une question qui constitue la racine de tous ses problèmes.
Selon Mohamad Ali Mohtadi, spécialiste des questions du Moyen Orient, la décision de l'Imam répondait à un seul souhait, celui d'un dirigeant visionnaire qui cherchait à faire transcender les clivages inter islamiques, a unir les rangs des musulmans . Si les modalités de la formation d'un état palestinien faisait et fait encore débat au sein des pays arabes et islamiques, l'émancipation de la ville de Qods, en tant que première qibla des musulmans, est une nécessité à laquelle croient tous. Pour l'imam Khomeyni, la libération de la Palestine ne pouvait se finaliser sans celle d'al-Quds. Et quelle meilleure occasion pour ce noble objectif que le mois de Ramadan!
La journée mondiale d'al-Quds est doublement symbolique : elle incarne d'une part la cohésion de l'Oumma autour d'une seule et unique cause, celle de la Palestine et ce, dans un mois béni pour tous les musulmans, un mois de prière, d'invocation, de purification, de rapprochement de Dieu. Le poids symbolique d'al-Quds se révèle encore d’avantage au regard de l'impératif que représente pour tous les palestiniens, quelle que soit leur appartenance politique, le fait de créer un état indépendant avec pour capitale la noble Qods. Soixante années après l'occupation de la Palestine, ces habitants continuent d'affirmer qu'ils ne renonceraient à aucun prix à Beytol-moghadas et à la ville d'al-Quds.
En 1948, le régime sioniste a occupé la partie occidentale d'al-Quds avec pour objectif d'y installer les immigrés juifs et d'en effacer l'identité islamique. Aujourd'hui, quelques 60 ans plus tard on peut dire que cet objectif est bel et bien réalisé. L'œuvre de purification ethnique menée tout au long de ces années, la mise en errance de quelques 80.000 palestiniens vivant dans les villages avoisinants (Lafteh, Deyr Yassin, Ein Karam, Al Malehe) ont fini par judaïser Beytolmoghadas occidental (la maison sacrée). C'est sur les ruines des maisons palestiniennes que sont dressés aujourd'hui, des ministères et le parlement sionistes ainsi que certains des plus grands hôtels et bâtiments publics.
La partie orientale de Beytolmoghadas a été occupée à son tour en 1967, lors de la guerre des six jours avant d'être annexée par le régime occupant au nom d'un plan baptisé ''renforcement de Beytolmoghadas''.
Après ces deux étapes successives, Israël a proclamé Beytolmoghadas sa capitale éternelle et son premier ministre de l'époque, Isaac Rabin, a affirmé ne pas avoir l'intention de négocier ce statut, même en cas de signature d'un accord avec les Palestiniens. Et effectivement, les accords de 1993 d'Oslo évitaient soigneusement d'évoquer la question. Mais, la judaïsation de la ville ne se limitait pas à son occupation. Il s'agissait surtout d'en détruire le caractère islamique, d'en changer le tissu démographique. Le Cheikh Wayed Salah, le dirigeant du mouvement islamique de la Palestine, exprime ses inquiétudes : il met en garde contre les efforts inlassables de Tel-Aviv censés vider, à l'horizon 2020, le vieux quartier de tous ses habitants palestiniens et de judaïser la totalité de Beytolmoghads jusqu'en 2050.
Or face à cette stratégie rampante, les arabes en particulier et les musulmans en général ne semblent être prémunis. Dans le passé, les régimes arabes s'employaient à boycotter économiquement, politiquement et militairement Israël. Mais aujourd'hui cette ligne de conduite ne semble plus être suivie par les arabes : l'OLP qui devrait être le porte-étendard de la lutte armée contre le régime sioniste a déposé les armes et reproche même à ses frères palestiniens leur intérêt grandissant pour la résistance.
C'est une vérité que la cause palestinienne n'est plus aujourd'hui fédérateurs : les pays arabes refusent non seulement leur aide aux palestiniens mais se livrent à toute sorte de coopération avec Israël et les Etats-Unis. Bref ils ont abandonné à leur sort, tout un peuple qui lutte non seulement pour sa survie mais aussi pour celle de tous les musulmans.
La journée d'al-Quds est entre autres la dénonciation de cette grande et regrettable félonie.