On entend dans les rues de Médine les cris de joie des gens de la sphère
céleste. De la simple maison pleine de sincérité de l’Imam al-Qazim (Psl) se lève
une lumière vers le ciel.
Les étoiles sont plus lumineuses et la lune luit comme
le soleil. Un cri brise le silence des cieux pour mettre fin à l’attente
amoureuse d’un père; et les lèvres lumineuses du septième Imam sourient.
Notre
honorable Imam al-Reda trouve en Fatima al-Maasouma une sœur, une autre Zaynab
pour un autre Hussayn.
Oui, Médine est embaumée de l’odeur de Fatima al-Maasouma (P). L’Imam Sãdiq (Psl) avait prédit avant la naissance de l’Imam al-Qazim (Psl) la naissance de l’honorable Maasouma (P), cependant la famille de la Wilayãt attendit pendant plus de 45 ans la naissance de cette enfant de haut rang.
Ce qui rend cette attente plus profonde, c’est que la mère de l’Imam al-Reda
(Psl) et de l’honorable al-Maasouma (P) est l’honorable Najma, qui sa vie durant n’a
donné naissance qu’à deux enfants. L’Imam al-Reda était né 25 ans avant
l’honorable al-Maasouma (P). Par conséquent, l’honorable Najma et l’Imam al-Reda
(Psl) attendirent toutes ces années la naissance de cette honorable dame.
Dans les livres d’histoire, des dizaines de noms et de titres sont
attribués à leur mère, y compris Najma, Toktam, Tãhira, Oum-ul-Banayn, Samãna,
Kheyzarãn …
La mère de Fatima al-Maasouma (P) était l’une des meilleures femmes de son temps,
c’est pourquoi, après un rêve véridique qu’avait vu la mère de l’Imam al-Qazim
(Psl), Hamida, Najma fut choisie par elle comme épouse de l’Imam al-Qazim (Psl).
Hamida avait, à maintes reprises, recommandé Najma à l’Imam
al-Qazim (Psl) et dit:
«Mon fils! Najma est la meilleure femme que je ai vue».
Une telle personnalité
pouvait élever en son sein le germe céleste du huitième Imam chiite.
L’époque où l’honorable al-Maasouma a
grandi
L’époque où grandit Fatima al-Maasouma (P) coïncide avec l’Imãmat de l’Imam
Moussa ibn Jaa’far (Psl), qui avait commencé en 148 et avait duré 35 ans.
Durant cette période, les califes Abbãssides avaient tellement harcelé l’Imam et
les Chiites que les rapporteurs de hadiths ne pouvaient nommer explicitement
l’Imam et étaient contraints d’employer ses surnoms dont Abi Ibrãhim, Abal
Hassan ou des titres comme le «Serviteur pieux», le «religieux» …
Après être arrivé au pouvoir, Hãroun l’emprisonna; de temps à autre, il le
libérait pour l’emprisonner pour une nouvelle fois. La situation dura ainsi
pendant 14 ans; c’est alors qu’arriva le moment où l’honorable al-Maasouma (P)
allait naître.