Le jour d’al-Ghadir est le jour de
l’acceptation des actes des chiites, le jour de la dissipation de leurs soucis,
le jour où le Prophète Moïse (Psl) l’emporta sur les magiciens, le jour où Dieu
Très-Elevé rendi le feu « fraîcheur et sureté » pour le Prophète Ibrahim (Psl),
le jour où le Prophète Moïse désigna son légataire Yushu’a fils de Nûn et le
Prophète Jésus prit Shama’ûn as-Safâ comme son légataire, le jour où le Prophète
Sulayman (Psl) fit témoigner son peuple de la succession de Assef fils de
Barkhîâ et le jour où le Messager de Dieu (Pslf) établit un rapport de
fraternité entre ses compagnons.
Il faut en ce jour que le croyant établisse un rapport de fraternité avec
son frère, et cela, selon ce qu’a rapporté notre Cheikh dans Mustadrak
al-wasa’il le prenant de Zad al-Fardaous :
On met sa main droite sur celle de son frère croyant et on dit :
« Je te
prends comme frère en Dieu, je purifie [mon cœur] pour toi en Dieu, je te sers
la main en Dieu, et je fais la promesse à Dieu, à Ses Anges, Ses Livres, Ses
Messagers, Ses Prophètes, Ses Imams Infaillibles, que la paix soit sur eux, que,
si je suis digne du Paradis et de l’intercession, et qu’il m’est permis d’entrer
au Paradis, de n’y entrer qu’accompagné de toi ».
Le frère croyant dit alors : « J’accepte !
».
Ensuite on dit : « Je t’affranchis de l’ensemble des
droits de la fraternité, à l’exclusion de l’intercession, de l’invocation et de
la visite ».