Ecoutons ce que l’Imam Ali (que la Paix de Dieu soit sur lui) dira lui-même de
l’éducation et des soins qu’il avait reçus:
«Vous connaissez ma proche parenté avec le Messager d’Allah (que la Paix de Dieu
soit sur lui et sur sa famille) et ma position particulière auprès de lui. Il
m’a mis dans son giron alors que j’étais tout petit. Il m’étreignait sur sa
poitrine, il m’entourait dans son lit, il me faisait toucher son corps et sentir
son parfum. Il mâchait les aliments pour les remettre par la suite dans ma
bouche. Il ne m’a jamais entendu mentir ni ne m’a jamais vu commettre une faute
dans une action ».
Et l’Imam Ali (que la Paix de Dieu soit sur lui) de poursuivre: « Allah le
faisait escorter, depuis qu’il avait été sevré, du plus grand de Ses Anges, pour
lui faire emprunter la Voie des noblesses et de la haute morale, jour et nuit.
Et moi, je le suivais comme un chamelon suit sa mère. Il m’apprenait alors
chaque jour un aspect de ses nobles mœurs et m’ordonnait de suivre son modèle ».
Et d’ajouter: « Chaque année, il se retirait dans la grotte de Harã’ où j’étais
la seule personne à le voir. A cette époque, une maison ne réunissait dans
l’Islam que le Messager d’Allah (que la Paix de Dieu soit sur lui et sur sa
famille), Khadîjah et moi, leur troisième. J’y voyais la lumière de la
Révélation et du Message et j’exhalais le vent de la Prophétie...».
(1)
Note:
1. "Nahj Al-Balãghah", mise en chapitres par Cheikh
Subhî Al-Sãlih, première édition, 1967, p. 300