Les nombreuses souffrances et les peines terribles que Fatima Al-Zahrã a du supporter, les douleurs causées par le deuil de son père, le chagrin de la séparation de lui, la question du califat de son époux seigneur Ali Ibn Ain Tãleb, la reprise forcée et l’usurpation de la propriété de Fadak par ses ennemis, et le fait qu’elle fut privée de l’héritage paternel, et les divers actes de pure méchanceté, accompagnés de toute sorte de calamités et de catastrophes qui attaquèrent son âme douce...
La mort de son père
bienveillant représente l’événement le plus atroce de la vie de cette jeune dame
de l’Islam.
Après cette tragédie que le règne Islamique sortît de son axe principal,
Fatima Al-Zahrã, la fille chérie du Messager de
Dieu, demandait la justice pour le droit qui appartenait à son époux bien-aimé,
le seigneur des croyants, et pour la défense de la cause Islamique. Donc elle
dut supporter beaucoup de souffrances, elle fit alors un sermon enflammé et très
beau dans la mosquée du Prophète de Dieu, au milieu d’une multitude de gens.
Ce sermon préparé et exprimé avec une rhétorique et une syntaxe encore jamais
vu. Il provenait de l’esprit d’une femme jeune, intelligente et sage. Pendant ce
sermon, elle dévoila beaucoup de vérités, et rappela la haute position
qu’occupaient les membres de la famille du Prophète de Dieu.
Elle reçut les coups violents du point de vue mental et physique de sorte que
dans un Hadith, il est écrit: Après la mort de son père vénérable, et toutes les
souffrances terribles qu’elle dut supporter injustement, elle tomba malade et
son corps délicat et fragile s’affaiblit de plus en plus, de sorte que sa peau
collait à ses os, et qu’elle apparaissait comme une image irréelle et
fantomatique.
Après la mort de son père, Fatima Al-Zahrã se
couvrit désormais la tête avec un foulard sombre. Elle demandait souvent à
ses deux fils: "Où est votre grand-père qui vous aimait tant, et qui vous
prenait sur ses épaules? Où est votre grand-père qui était si bon envers vous,
et qui ne vous laissait pas marcher sur la terre, pour que vous n’ayez pas mal
aux pieds?..."
Fatima Al-Zahrã était toujours triste. Elle
se souvenait souvent que l’absence de son père bien-aimé était définitive, et
c’était alors qu’elle se sentait extrêmement seule et sans refuge avec son mari
et ses quatre enfants, tandis qu’au temps où son père vivait, ils étaient
heureux...
* source: tebyan.net