Sa naissance et
son enfance:
Issu des parents assidus distingués par leur fort accrochement aux principes de
l'Islam, cheikh Ragheb Hareb est né en 1952 au village sud "Jibchit". Il ne
s'intéressait pas, pendant son enfance comme ses semblables, aux jeux comme s'il
pensait aux importantes missions et au rôle majeur qui l'attendent dans le futur.
A 7 ans, il est entré à l'école officielle de "Jibchit" pour acquérir ses
premières sciences et il a poursuivi ses études intermédiaires dans une école à
Nabatieh. Puis, il a quitté l'école pour étudier les sciences religieuses, un
beau vœu qui tenterait de réaliser.
Le déplacement à Beyrouth :
Au début de l'année 1969, Cheikh Ragheb s'est déplacé à Beyrouth pour faire ses
études où il s'est rapproché des ulémas, a profité d'eux, participé à leurs
sessions de dialogue et commémoré avec eux les divers festivals et occasions qui
ont attisé son enthousiasme.
Après un an de participation au travail
islamique, il aspirait voyager à la ville sainte de Najaf (au sud de Bagdad)
pour continuer ses études dans ses écoles islamiques religieuses " Hawza".
A Najaf :
Cheikh Ragheb a vécu dans les écoles de Najaf où il a suivi des cours chez ses
grands professeurs s'apprêtant à travailler pour servir l'Islam.
Il est retourné au Liban pour rendre visite à ses parents et ses camarades, puis
il est rentré à Najaf. Cependant, cette fois-ci, il n'y ait séjourné qu'une
année et demie. Il est revenu au Liban en 1974 à cause des pratiques du régime
irakien à l'égard des ulémas et des hommes de religion.
Le retour à Jibchit :
Cheikh Ragheb est retourné à son village natal Jibchit tout en sachant que sa
route ne s'avère pas jonchée de fleurs. Il connaissait qu'elle sera longue et
ardue et exigera un grand effort. Pour cela, il a débuté son travail en montrant
la réelle image de l'Islam à travers les sermons qu'il proférait. Via son style
séduisant, il a pu attirer l'attention des gens et gagner leurs amours.
Une fois rassuré de la conscience des
fils de son village, il a voulu dépasser les limites de son petit village aux
autres villages de la région. Alors, il a noué des liens avec leurs habitants et
a partagé leurs soucis.
Cependant, Cheikh Ragheb ne se contentait ni d'informer les gens du dogme islamique ni de les guider et les instruire. Il était convaincu que les paroles quoi qu'elles étaient saintes demeureraient sans impact, sauf si elles étaient traduites en tentative perpétuelle et en travail assidu. Cheikh Ragheb a vécu avec les gens, a accédé au fond de leurs soucis et a traité leurs problèmes.
Alors, il a réussi, après des efforts accablants et en coopération avec "l'Organisation
Caritative Culturelle", à édifier une institution de bienfaisance, "Mabarrat
Sayeda Zeinab", pour réaliser son but.
De cette façon, le Cheikh est devenu, dû à sa sincérité à l'envers des causes de
sa société et de sa nation, un leader populaire aimé par les gens qui lui ont
accordé leur confiance.
Son activité sociale:
Concernant l'expérience du Cheikh des martyrs dans le domaine du travail social,
il est nécessaire d'étudier sa façon de réflexion qui a distingué et a marqué sa
personnalité se manifestant dans ses positions et ses opinions. Il a agi sur le
terrain, dans des situations sociales difficiles et sous des circonstances
complexes réalisant des succès remarquables.
Le projet le plus distingué que le cheikh a fondé est:
l’association du Martyr:
L’occupation israélienne a aggravé la tragédie sociale et politique causant la
mort des centaines de martyrs, des milliers des sans-abris et un nombre massif
des familles dépourvues de leur pourvoyeur. Dans ces sombres et tristes
ambiances, l’association de martyr a été fondée au Liban, dans laquelle cheikh
Ragheb a joué un rôle primordial dans la consolidation de ses appareils, incarné
dans sa surveillance directe du règlement des comptes et dans sa distribution
des allocations d’une façon équitable.
Les phases de la confrontation de l’occupation israélienne :
Peu avant la période de l’invasion israélienne, les Libanais ont enduré les
différentes sortes de la douleur et la souffrance dues a la guerre civile qui
les a accablés, et semés le désespoir dans leurs cœurs, fournissant ainsi une
occasion aux sionistes de réaliser leurs cupidités historiques.
Au début de mois de juin 1982, les immenses armées sionistes ont envahi nos
territoires par leurs véhicules militaires brulant tous les signes de vie et
détruisant les barrières qui coupaient leurs routes, sous une complicité
internationale et un mutisme arabe.
Dans ce temps, le cheikh n’était pas présent au Liban. Convoqué par la
République Islamique, il s’y est rendu pour participer à une conférence
islamique. Il a été touché par les informations et les nouvelles de l’invasion
israélienne profanant le Sud libanais. Alors, il décide de revenir au Liban pour
affronter les ennemis les plus mortels de l’Islam et des fidèles.
Dès son arrivée, le cheikh a su que les forces sionistes occupantes avaient
imposé un couvre-feu pendant la nuit. Défiant l’occupation et réfutant sa
décision, le cheikh a appelé les gens à se rendre à la mosquée afin de
participer aux prières de Maghreb (quatrième prière faite au coucher du soleil)
et d'Ichaa (dernière prière) et a dirigé la prière de vendredi. Toutefois, cette
prière a acquis un autre sens, un sens gorge d’héroïsme, de défie, et de fierté
vue qu’elle était faite sous l’ombre de la guerre contre les sionistes
occupants.
Après deux semaines de l’invasion israélienne, une massive foule des gens y ont
pris part. Rassuré de l’apprêt des gens de se révolter et confronter
l’occupation israélienne, le cheikh a profité de cette occasion pour rappeler
les fidèles de la nécessite d’appliquer toutes les dispositions islamiques ainsi
de la prohibition de la collaboration avec les sionistes, ennemis de Dieu.
La première confrontation :
Cheikh Ragheb a clairement annoncé son refus de collaborer avec l’ennemi
sioniste et la prohibition de toute sorte de collaboration. Il a, de même,
appelé les soldats de la soi-disant
« garde nationale » à jeter les armes et retourner chez leurs parents.
Une fois, le cheikh était assis avec ses camarades. Il a vu ces soldats se
diriger vers sa maison. Il leur a crié de ne plus s’approcher de lui et de
quitter la place. Cependant, ces soldats ne lui ont pas prêté l’oreille et ont
continué de s’approcher. Dressé devant lui, un officier sioniste a tendu la main
au cheikh pour serrer la sienne. Néanmoins, le cheikh s’en est abstenu, coupant
court sur toutes les tentatives aspirant de le soumettre et rendant grand
ouverte l’affrontation de l’ennemi sioniste.
Suite à cet incident, le cheikh était certain qu’il est devenu dorénavant et à
tout temps sujet de la poursuite et l’arrestation. D’où, la nécessité de se
déplacer prudemment et attentivement.
L’irruption de son domicile :
Comme il était attendu, les soldats sionistes armés sont entrés de force à sa
maison plusieurs fois, dont la plus distinguée était en mois de décembre en
1982. Cependant, ils ont essuyé un échec puisque le cheikh n’y était pas présent.
Tentent de rattraper leur fiasco, ils ont confisqué le fusil de chasse que le
cheikh avait hérité de son père. A chaque irruption de la maison, ces soldats
terrifiaient les petits enfants de la mabarrat que le cheikh avait hébergés chez
lui.
La détention qui a embrasée l’étincelle du refus et de la confrontation :
L’ennemi sioniste a déployé des espions et des mouchards afin de pourchasser et
avoir l’œil sur le cheikh. En fin de compte, ils ont parvenu à localiser le lieu
où il se trouvait.
Le 8 mars 1983 vers 2:00, une immense force israélienne est entrée violemment et
férocement dans la maison du cousin de cheikh Ragheb où il se couchait et elle
l’a conduit les yeux bandés au siège des services de renseignements à proximité
du village de Zeibdin dans le Sud libanais, puis à la prison d’Ansar et enfin au
centre des renseignements à Tyr.
En détention, les ennemis ont humilié et torturé physiquement et psychiquement
le cheikh pour amortir et affaiblir sa détermination. Egalement, ils ont essayé
de marchander maints affaire avec lui mais sans vain.
Après la détention du cheikh, les gens se sont sortis directement dans les rues
du village, appelant à faire une grève ouverte jusqu’a ce que le cheikh soit
libéré.
Cet incident était le premier aspect public de la confrontation et du refus.
Tous les habitants de proches villages ont participé à la manifestation. De même,
des délégations venues de Sayda et de Beyrouth se sont affluées au village pour
corroborer leur soutenir de cet important pas dans l’histoire de la résistance.
Les masses médias locales et internationales se sont hâtées pour couvrir cet
incident et diffuser ses occurrences aux différents peuples de part le monde.
A ce stade, l'ennemi a réalisé que les faits n'allaient plus dans le sens de ses
aspirations, que l'étincelle qui s'est lancée de Jibchit a commencé à dépasser
les limites du village pour se répandre dans tout le pays.
Sous le poids du refus populaire croissant, l'ennemi sioniste était obligé de
libérer le cheikh après environ 17 jours sans parvenir à réaliser aucun de ses
buts.
Durant cette phase brutale de conflit, les opérations de la Résistance se
multipliaient et s'intensifiaient modifiant les collines et les vallées du Sud
en un piège pour attraper les soldats israéliens. Etant au temps le leader de la
Résistance, les sionistes ont voulu le liquider. Les agents de l'ennemi
israélien l'ont assassiné le 16 février 1984, une nuit de vendredi.