Suite à l'annonce des politiques générales de l'économie de résistance, le Guide
suprême de la Révolution islamique a examiné, lors d'une audience accordée dans
la soirée du lundi 25 février 2014, aux chefs des trois pouvoirs (exécutif,
législatif et judiciaire), les voies pour la réalisation des objectifs de ce
modèle d'économie.
Dans un décret publié le 19 février 2014, l'Ayatollah Khamenei avait communiqué
les grandes lignes de « l'économie de résistance » en Iran. Dans le cadre
de ce programme, le gouvernement doit prendre les mesures nécessaires pour
promouvoir ce système économique fondé sur le savoir et la production nationale,
en particulier dans les produits et services stratégiques, et la réduction
conséquente de la dépendance aux importations. Le décret encourage également une
plus grande privatisation, l'augmentation des exportations de biens et de
services grâce à une réforme juridique et administrative, et les investissements
étrangers à des fins d'exportation.
« Les politiques générales de l'économie de résistance sont des politique
globales et intégrales qui doivent être appliquées dans leur intégralité. Les
questions économiques et les difficultés qui en découlent, sont des questions
prioritaires pour le peuple et le gouvernement », a souligné l'Ayatollah
Khamenei.
Le Guide suprême de la Révolution islamique a appelé les trois pouvoirs « à
s'engager sérieusement dans l'exécution du projet d'économie de résistance».
«Les questions économiques et les problèmes qui en découlent constituent une
priorité pour le peuple et le pays d'où la nécessité de multiplier nos efforts
pour la mise en œuvre de la feuille de route de l'économie de résistance. À
travers elle, nous pourrons contribuer à la prospérité et aux réformes
économiques, fonder les piliers du développement économique du pays, et à moyen
terme, résoudre tous les problèmes des gens », a-t-il déclaré.
Le Leader de la Révolution islamique a précisé que l'objectif de cette réunion
avec les chefs des trois pouvoirs était l'étude des moyens de réalisation des
grandes lignes de l'économie de résistance ajoutant qu'après l'annonce du plan
d'économie de résistance, le peuple iranien attendait avec impatience les effets
positifs de son application.
« Le gouvernement, le parlement et le pouvoir judiciaire doivent exécuter et
assumer les responsabilités qui leur sont confiées dans chaque secteur. La mise
en œuvre du plan d'économie de résistance doit se poursuivre de manière
équilibrée et ne s'arrêter que lorsque les résultats souhaités auront été
obtenus. Chacun des trois pouvoirs doit surveiller le cours de l'action selon
ses prérogatives. Pour appliquer le plan d'économie de résistance, il est
nécessaire d'annuler certaines dispositions législatives contradictoires. Il
revient au Parlement islamique de définir quelles sont ces lois contradictoires
et de les annuler. Il faut aussi annuler certaines mesures de contrôles et de
décisions qui entravent l'organisation des nouvelles réglementations. Cela exige
la coopération du gouvernement qui est censé donner les instructions à cet égard
», a ajouté l'Ayatollah Khamenei.
Le Leader de la Révolution islamique a enfin appelé à « l'extrême vigilance
dans l'élaboration des lois et des nouveaux règlements, pour ne pas tomber dans
la contradiction et le parallélisme dans les affaires ».