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Effondrement de la Milice de Lahd

Fête de la Résistance et de la Libération

Début 2000, les officiers de la milice pro israélienne d’Antoine Lahd sentent des changements à leur égard dans les comportements du commandement militaire israélien..


Début 2000, les officiers de la milice pro israélienne d’Antoine Lahd sentent des changements à leur égard dans les comportements du commandement militaire israélien. L’Armée du Sud Liban (ASL) avait servi comme armée supplétive pour appliquer les plans militaires et sécuritaires d’Israël au Sud Liban. Ils sont désormais autorisés – comme partenaires – à participer aux réunions des officiers israéliens pour mettre sur pied des stratégies pour protéger le flanc nord d’Israël.

Ce changement d’attitude provoque certains soupçons chez les officiers de l’ASL. Ils apprennent bientôt que l’armée israélienne va se retirer et que l’ASL devra assurer la sécurité du Sud Liban jusqu’à ce qu’un accord soit signé. Autrement dit ils devraient affronter la Résistance Libanaise.

Le Hezbollah suit avec intérêt les nouveaux développements en cours et décide qu’il est temps de mettre les collaborateurs en face de leurs responsabilités : soit ils déposent les armes volontairement, soit ils le font contraints et forcés.

 Des hauts responsables de la collaboration tels Jalbout, Hussein Abdul Nabi et Fawzi Saghir, sont frappés. Puis il y a les évènements du 31 décembre 1999. Une explosion dans la soit disante « zone de sécurité » frappe les collaborateurs du Lahdi et provoque l’effondrement de cette milice. Le collaborateur Akl Hashem est liquidé alors qu’il était seul (sa liquidation avait à plusieurs reprises été annulée au dernier moment du fait de la présence de sa femme et son fils à ses côtés).

L’opération choque et surprend le haut commandement israélien qui de suite ordonne à ses soldats de rester cachés dans leurs positions fortifiées jusqu’à ce qu’une solution soit trouvée. Mais le Hezbollah bombarde sans relâche les fortifications sionistes, la situation devient intenable, des soldats israéliens sont tués. Le 8 février 2000, en représailles, l’aviation israélienne bombarde des infrastructures civiles en profondeur au Liban. La Résistance Libanaise décide d’amplifier ses opérations, et le 4 avril nouvelles représailles de l’aviation israélienne. Mais le Hezbollah répond en bombardant la ville/colonie sioniste de Kiryat Shmona au Nord d’Israël.

 Barak, toujours sous la pression de sa promesse de retrait, place sur une ligne de sécurité d’une zone réduite les miliciens du collaborateur libanais Robin Abboud, et ordonne aux officiers de l’armée israélienne de rassembler tout ce qu’ils peuvent et de se préparer à un retrait pour ne pas perdre la face.

La Résistance Libanaise, après estimation de la situation sur le terrain, définit un plan en trois axes :

Leitmotive: provoquer encore plus de panique tout en évitant de verser le sang inutilement
Arme : un moral au plus haut
Direction : la ville de Ghandouriyyeh au Sud.

Le 21 mai 2000, la ville située en bordure de la zone de sécurité s’est retrouvée être le point de départ d’une marche populaire dans la zone occupée. La ville voisine occupée de Qantara est libérée. D’autres villes tombent aux mains de la Résistance les unes après les autres. Pendant ce temps, Les hommes de la milice de Lahd occupaient toujours leurs baraquements fortifiés avec à disposition des armes de défense ultra modernes.

 Les civils sud libanais réalisent qu’ils peuvent commencer à marcher en direction de la ville de Taybe ignorant comment cela peut se terminer. Quelques minutes plus tard, une grande explosion retentit : la Résistance Libanaise y a fait sauter la garnison fortifiée et l’a détruite.

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